La ville s'inscrit dans le programme de patrimoine remarquable, venez le découvrir ou redécouvrir.
Ce patrimoine est largement issu de l'histoire minière de la ville.
Le terril 101
Le terril 101 est également issu du lavoir de Drocourt. Le début de son édification date de 1958. Il s’agit d’un grand terril plat occupant une surface de 46 hectares. Sur une partie, il a fait l’objet d’une exploitation. Il n’a donc pas totalement conservé ses caractéristiques originelles.
En sommet, il offre de larges vues ouvertes sur l’ensemble minier de Billy-Montigny, Drocourt, mais également vers Hénin-Beaumont et les terrils 87 et 92.
Le terril 84
Contigu au terril 101, le terril 84 est issu de l’activité de la Fosse n°2 de Drocourt.
Il s’agit d’un terril conique s’étendant sur 45 hectares pour une hauteur de 80 mètres.
Demeuré intact, il accueille depuis quelques décennies une nouvelle végétation arborescente et est également inclus dans le «parc des îles».
La cité de la Fosse 10
La cité de la Fosse n°10 a été construite par la Compagnie de Courrières en deux phases, vers 1900 puis vers 1920. Sa particularité est d’être composée de parties bien distinctes.
La première partie est composée de longs barreaux de corons.
Jouant avec la déclinaison du sol, chacun des blocs est en décalage par rapport au bloc voisin.
Cette partie est complétée dans les années 1920 par des habitations pavillonnaires de volumétrie simple et présentant, en façade et sur les pignons, des motifs de briques de couleur blanche sous forme de bandeaux.
Caractéristique du style Courrières, les toitures se soulèvent pour accueillir lucarnes ornées de jeux de briques rouges et blanches.
Cité de la résidence de la Motte (dit Nouméa)
Construite par la Compagnie de Vicoigne-Noeux-Drocourt entre 1921 et 1927, cette cité-jardin est la plus vaste cité du Bassin minier.
Elle se développe de part et d’autre d’un grand boulevard et accueille des équipements collectifs de très grande qualité.
La grande majorité des pavillons regroupe deux logements et dispose d’un jardin privé à l’arrière ceinturé par des haies végétales.
Le style architectural de la cité repose sur une ornementation discrète en briques blanches.
La volumétrie est quant à elle recherchée et variée avec des toitures classiques à deux pans, relevés par des soulèvements ou des débordes de toiture, des toitures à longs pans brisés ou encore des pignons-lucarnes.
Ces habitations sont inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco, comme "cité remarquable".
Le centre socioculturel Marie Curie
La compagnie de Vicoigne-Noeux-Drocourt charge les architectes Duval et Gonse de l’aménagement de l’école des filles.
L’école est formée par deux bâtiments parallèles entre lesquels se trouvait la cour de récréation. L’édifice qui fait face à l’église est constitué d’un corps de bâtiments flanqué de deux ailes de moindre hauteur, construits en briques.
La toiture est interrompue en son milieu par le pignon chantourné de la travée d’entrée orné d’un losange en briques. L’édifice est terminé par un petit édicule octogonal coiffé d’une verrière pyramidale.
Ecole Vaillant Couturier
L’école des garçons de la Cité Résidence de la Motte, construite en 1925 par la Compagnie de Vicoigne-Noeux-Drocourt, n’est pas située sur la place publique mais derrière, dans la continuité d’un barreau de corons.
Imposant, le bâtiment en briques est composé d’un seul corps de bâtiment s’alignant sur une cinquantaine de mètres.
Du point de vue architectural, l’école des garçons s’inspire amplement de l’architecture publique de l’époque.
Église Saint Louis
Commande de la Compagnie de Vicoigne-Noeux-Drocourt, l’église est l’oeuvre des architectes parisiens Duval (1873-1937) et Gonse (1880-1954).
Elle est achevée en 1930. Atypique par son plan centré en croix grecque et son aspect librement adapté de l’art byzantin, elle présente une singulière physionomie due à l’effet pyramidal de ses différents volumes et de ses toitures.
L’église est de structure en béton armé et les autres matériaux employés sont la brique de parement et la chaux.
Elle est entièrement encadrée par des corons en ligne : deux rangées de platanes sont ainsi placées sur les grands côtés de la place pour former un écran entre les corons et l’église.
L'église Saint Louis est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le presbytère français de l'église Saint-Louis
La paroisse est dès l’origine cogérée par un desservant français et par un desservant polonais pour répondre aux besoins de l’importante communauté de cette nationalité.
Dans la suite de l’église Saint-Louis, les architectes Duval et Gonse sont chargés d’établir les plans des presbytères français et polonais qui constituent les derniers logements des barreaux de corons.
De style néo-flamand, le presbytère est construit en briques, avec pignons où se concentre l’essentiel du traitement ornemental reposant essentiellement sur un assemblage alterné de briques en panneresses et boutisses.
Le presbytère polonais de l'église Saint-Louis
Cette maison presbytérale est édifiée en prolongement des corons en vis-a-vis du presbytère français élevé sur le même principe.
Elle fait ainsi symboliquement et physiquement corps avec le coron, dont elle constitue le dernier logement.
De style néo-flamand, il est intégralement construit en briques, avec pignons où se concentrent les essentiels de la silhouette et du traitement ornemental : ailerons sommitaux en briques protégées par une dalle de béton armé, et un assemblage alterné de briques en panneresses et boutisses.
Le cavalier
D’une longueur totale de quatre kilomètres, le tronçon de cavalier Hénin-Beaumont/Rouvroy débute aux pieds des terrils 101 et 84, les longe puis traverse la totalité de la Cité Résidence de la Motte jusqu’à l’entrée de la Cité de la Résidence du Parc à Méricourt, la gare de Méricourt étant la gare d’expédition du charbon.
Aujourd’hui dépourvu de ses rails, le cavalier a été réhabilité en respectant parfaitement son tracé.
Cette portion constitue désormais une liaison douce, permettant les activités de loisirs de type randonnée et balade.